Normalement, le circuit de freinage d’une Corvette C3 ne devrait pas contenir du liquide de frein au silicone (DOT5) .
Si le liquide actuel est du DOT et non du silicone, ont peut utiliser DOT3, DOT4, DOT5.1. Si c’est du silicone, il vaut mieux rester au silicone.
Les deux types de liquides de freins ne sont pas miscibles et ne doivent donc pas être mélangés.
Pour identifier le type de liquide de frein utilisé dans sa voiture, il suffit de prendre un échantillon et de le mélanger avec de l’eau. Après quelques minutes de repos, si le mélange est homogène, alors c’est du DOT, si le mélange présente 2 couches distinctes, c’est du silicone (DOT5).
Comme beaucoup de possesseurs de Corvette C3 « chrome bumpers » (avant 1968-1972), mes rétroviseurs avaient tendance à tomber avec les vibrations et la force du vent.
Ayant fait quelques recherches sur internet, le consensus semblait être :
soit ce sont les rétroviseurs d’origine (avec la date gravée donc) et il est souhaitable de les démonter, de les stocker à l’abris et de les remplacer par de nouveaux rétroviseurs
sinon, on peut les durcir en insérant une rondelle pour tendre la barre qui appuie sur la rotule
Pour ma part, ce ne sont pas des rétroviseurs d’origine (en tous cas la glace) et j’ai donc opté pour la deuxième option que je décrit dans cet article.
Tout d’abord il faut dissoudre le mastic silicone qui tient la glace dans le rétroviseur. Pour cela, il suffit de mettre à tremper le rétroviseur 24h dans du white spirit et éviter l’évaporation du white spirit en empaquetant avec du film plastique. Simple et efficace.
Bain forcé du rétroviseur dans du white spirit …
Passé 24h, on voit que le collage ne tient plus, il suffit de faire levier doucement avec un tournevis pour décoller la glace.
Après 24h dans du white spirit, le collage silicone se détache.
Quelques photos explicites du décollage de la glace. On voit bien les plots de mastic silicone.
La glace se détache facilement.La glace est maintenant séparée du rétroviseur.
Opération nettoyage de la glace au cutter.
Décapage avec un cutter des résidus de colle silicone.
Pour ne pas se tromper lorsque on recollera la glace, on note au stylo indélébile la face à coller.
Marquage de la partie à coller pour ne pas confondre lors du collage.
Nettoyage à la brosse métallique des plots qui serviront de support à la colle silicone.
Détail du mécanisme de contrainte de la rotule.
Opération durcissement de la barre de maintien de la rotule : on maintient en force en appuyant avec un tournevis et on glisse une rondelle coupée (à droite sur la photo).
Détail du plot sous lequel passer la rondelle « ouverte »
Une fois la rondelle glissée partiellement, on peut utiliser une pince pour positionner au mieux la rondelle.
La barrette mise sous contrainte supplémentaire
Et hop, on colle avec du mastic silicone et après 24h de séchage, on peut remonter sur la voiture !
Après avoir collé la glace, on laisse sécher 24h le mastic silicone avant de remonter !
Bon, comme je veux m’attaquer au graissage et au réglage des vitres électrique, je me suis posé la question d’en profiter pour changer aussi les joints qui ne sont pas tout jeunes sur ma C3 🙂
Après avoir fait le tour des forum, il semble que les joints dont la qualité est la meilleure sont ceux vendus par Corvette Rubber Company.
Pour enlever les anciens joints et mettre au propre avant de recoller les nouveaux, il semble que le mieux est d’utiliser de l’acétone ou de l’essence F le cas échéant.
Pour le collage, de la néoprène appliquée au pinceau. Il faut encoller les 2 faces (joint et portière), laisser sécher et poser ensuite le joint.
Attention lorsque c’est posé c’est plus décollable : il faut donc faire un essai à blanc auparavant.
Durant ma virée en Alsace comme voiture support du Rallye « Virée des Cols Vosgiens 2015 », je me suis aperçu que la batterie ne chargeait pas. Plutôt que l’alternateur ne prenait pas le relais de la batterie alors que le moteur tournait.
Résultat des courses, je me suis trouvé en rade (plus de jus pour redémarrer) lors d’un ravitaillement en essence pour rentrer sur Paris. Heureusement que j’avais prévu les câbles et que ma femme qui remontait avec les enfants en Scenic était avec moi. On a pu redémarrer et arriver à bon port malgré tout.
Reste maintenant à trouver ce qui ne fonctionne pas !
Et là, ce n’est pas simple car en regardant du côté de l’alternateur et du régulateur, il apparait que le régulateur n’est plus là. Il n’y a rien à côté du relais klaxon !!!
En regardant de près l’alternateur, il semblerait qu’il s’agisse d’un modèle Delco 12SI qui est régulé. Le hic : la sonde (qui mesure l’électricité produite) n’est pas connectée. A voir si cela peut être la solution.
Après avoir cherché dans le faisceau électrique, j’ai réussi à retrouver les 2 fils qui servaient au régulateur : le 12V permanent venant de la batterie et le 12V issu du switch de la clé de contact.
L’alternateur semble avoir été modifié pour être auto-excité et fonctionner en mode « un seul fil ». En effet en connectant le 12V permanent (sur 2) et le 12V issu du contact (sur 1), cela ne change rien.
Donc pour être certain du type d’électronique installée dans ce DELCO 12SI, j’ai commandé un kit de réparation de type standard 12V : sortie régulée ne 14.7V, nécessité un fil d’excitation sur (1) et un fil de contrôle de la batterie sur (2).
Voici quelques photos de l’opération de démontage du DELCO 12SI puis de son remontage avec les composants de remplacement.
Après avoir ouvert l’alternateur en enlevant les 4 vis, voici ce qu’on trouve. En bas de l’image, les pièces de remplacement que j’ai installé dans l’alternateur.
On desserre les 3 écrous du haut et on enlève le stator.
Gros plan sur l’ancien régulateur, je vais essayer de trouver de quel modèle il s’agit avec les infos inscrites dessus.
Je remonte le tout en remplaçant le régulateur, les charbons et le pont redresseur.
Maintenant direction la voiture pour remonter tout ça en provisoire pour tester (d’où les dominos) :
Après remontage et vérification de la tension de la courroie, il est temps de démarrer le moteur pour avoir le verdict …
Ca se voit à peine sur la photo mais l’aiguille de l’indicateur de batterie est dans le positif, cela fonctionne donc enfin.
J’ai essayé de mettre les phares, les clignotants, l’alternateur prend bien le relais !!! J’ai réussi à réparer mon alternateur 🙂 YYYEEESSSS !!!!
Il ne me reste plus qu’à mettre mon montage au propre et supprimer ces dominos !
Voilà, j’ai pris le temps de faire le tour du propriétaire et la première chose à faire est de comprendre pourquoi le système audio installé dans la voiture ne fonctionne pas.
Il s’agit d’un autoradio Retrosound qui pilote un chargeur Kenwood 6 CD. L’amplification est elle assurée par un amplificateur Alpine MRP-F240.
Arès vérification, le fusible d’alimentation de l’autoradio est HS : je le remplace mais il claque à nouveau dès que j’allume l’autoradio ! Si j’enlève le chargeur CD, cela ne change rien. J’enlève aussi l’ampli et le fusible claque malgré tout. Le fautif est donc l’autoradio qui doit être défectueux !
Reste à le démonter pour investiguer tranquillement dans mon atelier, le hic, c’est que pour cela, je dois démonter la console sur laquelle se trouvent toutes les jauges !
En cherchant sur les forums et dans mon Assembly Instruction Manual, il semble que le plus simple est de démonter d’abord le tableau de bord côté passager pour accéder plus facilement aux vis permettant de démonter la console à jauge.
Pas simple d’accéder à l’autoradio !
Il faut maintenant être méticuleux pour savoir remonter : je choisi donc de prendre des photos et de mettre des étiquettes.
Quitte à en être là, je me dit que ce serait une bonne idée de repeindre la console. Elle a en effet pas mal d’éclats.
Là encore, des photos de l’arrière pour savoir bien remonter :
En démontant, je me suis aperçu que le montant gauche était cassé, je commence donc par faire une réparation avec un plat carbone de 0.5mm sur 1cm et de la résine epoxy.
L’autre côté n’est pas cassé donc la continuité électrique est assurée sur toute la console de jauges. C’est impératif car la commande des essuie-glaces a besoin de la masse prise en haut de sur cette console. Comme la console est reliée à la masse en bas, il aurait fallu que je rajoute un bout de tresse soudée pour restaurer la continuité électrique.
Mise en peinture avec mon aérographe et de la peinture acrylique. J’ai ensuite fixé la peinture avec du vernis au rendu mat comme je le fait sur mes maquettes (du Sol Plus !).
En démontant, j’ai vu que la console du levier de vitesse était abimée, je l’ai donc restaurée avec des plaques epoxy de 0,5mm collée à l’epoxy à la fibre de verre. Cela devrait tenir maintenant !
Après le séchage, voilà ce que cela donne, il ne reste plus qu’à ajuster et faire les trous.
Et hop, c’est prêt pour le remontage 🙂
Voila ce que cela donne une fois remonté, on peut enfin remettre les quatre vis et surtout les serrer !
Passons maintenant à l’autoradio qui après diagnostique n’est pas réparable. Vu le prix d’un neuf (plus de 500 euros), j’ai décidé de ne garder que le châssis et de le transformer en :
Commande de démarrage de l’amplificateur via le bouton ON/OFF de l’autoradio
Chargeur USB 5V 2A
Connexion via jack 3.5mm vers l’entrée audio de l’amplificateur
En effet, abonné à Spotify, en voiture, je ne me sers plus que de mon smartphone pour la musique. Il me sert aussi pour le guidage GPS avec Waze.
Ce petit bricolage donnera le change visuellement et assurera correctement la sonorisation de la voiture.
La connectique se cache derrière la trappe initialement prévue pour la cassette audio.
Et hop, le tout remonté dans la console dans laquelle, il me manque encore l’horloge car elle était HS et j’ai aussi prévu de la convertir en mouvement quartz pour la réparer.
La voiture avant remontage, je n’était pas sûr de savoir tout remonter malgré un étiquetage exhaustif !
D’abord, remontage des consoles du frein à main et du levier de vitesse.
Et enfin, remontage de la console puis du tableau de bord côté passager.
Rendez-vous à 7h du matin avec l’équipe en charge de me livrer la voiture ce 22 janvier 2015.
Une fois sortie de la remorque couverte par le chauffeur, je me mets au volant pour la déposer au garage. Elle remplace désormais mon Renault Scenic qui dormira à partir de maintenant dehors !
Ma Corvette dans le garage
Première chose à faire avant de rouler : poser les plaques !
Pas de plaque !
Facile pour la plaque d’immatriculation à l’arrière, par contre, je dois commander et installer le support de plaque avant. Bref, je ne la sortirai pas de suite …
